Dans ce film, Anaïs Demoustier et Emmanuelle Chriqui sont toutes deux amoureuses de Manu Payet. La première l'est déjà, la seconde le devient, tout naturellement séduite par l'homme qu'est devenu celui dont elle ignore avoir été l'obsession durant toute l'adolescence, Manu Payet. Après quelques heures passées avec lui, à le regarder s'agiter dans ses habits d'enfant, à l'écouter déblatérer de sa petite voix des expressions insupportables, elle tombe logiquement sous le charme de Manu Payet. De son côté, Anaïs Demoustier est jalouse car elle est en couple et habite avec Manu Payet. Elle est, elle aussi, follement amoureuse de Manu Payet. "Tu es l'homme de ma vie" répète-t-elle à Manu Payet. Elle prévoit de se marier dans les jours qui viennent à Manu Payet. Car elle en est persuadée, et dès qu'elle l'a vu, lui dit-elle, elle l'a su, c'était lui, le bon, l'idéal, il n'y avait plus personne d'autre que lui, Manu Payet. Elle ignore que cette autre jeune femme, beauté libre et convoitée de toutes parts, tourne autour de Manu Payet. Elle aussi a choisi Manu Payet. L'affiche résume pratiquement tout, Emmanuelle Chriqui et Anaïs Demoustier se battent pour Manu Payet. Elles n'ont d'yeux que pour Manu Payet. Ce dernier se perd, pris entre deux feux, hésite, tergiverse, mais il peut heureusement compter sur des amis dévoués, prêts à tout sacrifier pour l'aider et le remettre dans le droit chemin, car c'est forcément un ami des plus précieux, ce Manu Payet. Tous ensemble, ils sont ravis de l'aider à remonter la pente, respectant ainsi, à la virgule près, le vieux schéma classique de la comédie romantique hollywoodienne, prise comme glorieux modèle par ce maudit Manu Payet. C'est vrai qu'on en voit pas assez, des films bâtis sur ce pénible canevas, qui plus est dénué d'originalité et d'humour, c'est ce qu'a dû se dire le brillant Manu Payet. Car bien sûr, cette comédie romantique merdique est écrite et réalisée par Manu Payet !
Situation amoureuse : c'est compliqué de Manu Payet et Rodolphe Lauga avec Manu Payet, Emmanuelle Chriqui et Anaïs Demoustier (2014)
T'as oublié d'écrire noir sur blanc (même si la lourdeur nous étouffe déjà) à quel point Manu Payet ne fait rêver aucune femme. Faut le marteler.
RépondreSupprimerMais en fait, peut-être que Many Pauet a voulu prendre très au sérieux le mot de "fiction", auquel cas, chapeau Manu !
Est-ce vraiment utile d'être aussi explicite ? Cela ne nous permet-il pas d'éviter la lourdeur dans laquelle tu veux nous faire plonger avec tes recommandations?
SupprimerTu te l'es envoyé ? Vraiment ? :o
RépondreSupprimerUn peu mon n'veu !
SupprimerMais ce film a peut-être participé à me faire prendre une bonne résolution pour le restant de mes vacances, et depuis, je mate plein de chouettes films !
J'veux pas spoiler, mais le twist final est le même que celui de Shutter Island, ce qui explique pas mal de choses !
RépondreSupprimerRaconte !
SupprimerChriqui c'est celle qui chante "Wiki Wiki (This Time For Ifriqui)" ?
RépondreSupprimer:D
SupprimerAhah :D
SupprimerBalèze de faire marrer en évoquant une personne dont le seul blaze me fout à ce point à cran ! Merci Josette.
Supprimer:D
SupprimerArrêtez de toujours vouloir dénigrer le cinéma populaire français! Manu Payet s'essaie à la romcom à l'américaine et il arrive même à faire jouer une bombe d'outre-atlantique dedans, c'est louable et c'est déjà pas mal. Le film se laisse tout à fait voir et il est crédible, je le conseille à toutes les mamans.
RépondreSupprimer:D Gros gros argumentaire ! Tu nous l'as vendu là !
Supprimer(Manu si c'est toi, sois pas fâché, serrons-nous la pince et viens boire un coup à la maison. J'ai une bonne bouteille de ricine cuvée Walter White que j'aimerais beaucoup te faire goûter)
Manu Payet a déclaré en interview, et plusieurs fois, qu'il raffole du Sheba.
Supprimer:D Stavros tu es démasqué !
Supprimer« Romcom », « Une bombe d'outre-atlantique joue dedans, c'est louable et c'est déjà pas mal », le cinéma populaire français qu'on ne peut pas attaquer sous prétexte qu'il s'essaie à la comédie romantique à l'américaine (cherchez l'erreur)...
SupprimerLa meilleure réponse à ce genre d'horreur reste ce moment au bord de la piscine de 'Palombella rossa' dans lequel, il y a déjà vingt-cinq ans, Nanni Moretti giflait une journaliste adepte des expressions à la mode (dont celles qui reprennent servilement le pire de cette très belle langue qu'est, par ailleurs, l'anglais) en hurlant : « Mais comment parlez-vous ! Les mots sont importants ! »
Ahah.
SupprimerDans son film, Manu Payet ne fait que répéter "Je suis super speed là...". On aimerait le voir finir dans la piscine !
Rappelez-vous que ce "comique" (entendu au sens le plus péjoratif du terme) a joué dans la comédie romantique tendance américaine de sa femme intitulée "Nous York". Ca vous situe le niveau du couple...
SupprimerIl apparaissait aussi dans l'abominable L'Amour c'est mieux à deux... Y'a qu'à mater sa filmographie de près pour avoir une idée précise du sombre dessein de Manu Payet... :(
SupprimerEsattamente !
SupprimerIl serait intéressant de souligner la recrudescence de films pour adolescents attardés dans le cinéma "parisien".
RépondreSupprimerOk, ce ne serait absolument pas intéressant mais j'ai quand même la sensation d'avoir vu ces mêmes gens, dans les mêmes appartements, avec les mêmes "super potes", les mêmes problèmes métaphysiques, les mêmes bars branchés, le même mépris mièvre et probablement les mêmes subventions CNC des dizaines de fois.
Putain, ca me fout en l'air.
Si Hadopi me chope pour ce film, je vous envoi la facture parcequ'aprés tout, c'est uniquement de votre faute si j'ai niqué ma soirée avec cette merde
Bande d'enfoirés.
"Always look on the bright side of life"
SupprimerDésolé !
SupprimerLol Félix
RépondreSupprimerComme je l'ai dit ailleurs dans ces pages, je n'ai pas vu ce film et je m'en voudrais de tirer sur cette seule ambulance, mais je constate après avoir découvert d'un œil consterné la bande-annonce de 'Tu veux ou tu veux pas', le dernier-né de Tonie Marshall, qu'on y trouve également un « bon copain » (joué par le régulièrement décevant François Morel), confident des errements amoureux du protagoniste masculin, et que ce type de personnage constitue souvent une très piètre facilité de ladite « comédie romantique » contemporaine. Je constate également que ces deux films ont, avec le récemment sorti 'Prêt à tout' (mené à bout de bras par le relativement peu subtil Max Boublil), le trait commun de systématiquement considérer la vie amoureuse comme un challenge, un pari à relever, au bout du compte une histoire de « self-improvement » et de néo-darwinisme social (adouci, de façon tout extérieure, par les attributs de ce type de film). Très romantique, en effet.
RépondreSupprimerTu as tout à fait raison et tout ça fait vraiment froid dans le dos.
SupprimerLe dernier Tonie Marshall a l'air tellement horrible...