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16 février 2014

Le Petit lieutenant

Avec Rémi maintenant on regarde les films dans sa chambre. Pourquoi ? Pour trois raisons. Parce que de une : y'a une salade mutante sur notre table basse de salon et on n'ose plus y toucher. C'est vraiment un nouveau colocataire qui vit avec nous. On l'a oubliée deux jours et elle a pris vie. Ses relents irréguliers semblent vouloir communiquer. J'espère juste qu'elle va payer le loyer et qu'elle va pas nous niquer la caution. Deuxième raison : parce que notre canapé tombe en ruine, notamment à cause des acrobaties de Rémi. Troisième raison : parce que ça nous permet de voir les films allongés l'un contre l'autre, l'un dans l'autre, bref, en grande intimité. Et Rémi aime ne pas avoir à bouger de sa chambre. Là on peut tout y faire : j'y amène une boite de sablés, lui une bouteille d'Orangina, et hop, on peut également y pique-niquer. Son ordinateur nous relie aussi au monde extérieur (vous). Bref, c'est le gros panard dans sa chambre et la voisine va bientôt débarquer pour participer à la fête, suite aux bruits qui doivent traverser les murs. A n'en pas douter, on sera bientôt trois. Et ce soir-là on viendra pas faire un compte-rendu ici, croyez-moi, on aura un gros cul à fouetter. Rien que pour nous deux.



Hier on a déjà maté Bandidas dans ces conditions. Alors autant vous dire que l'ambiance était là, et tant pis pour les sous-titres. Ce soir c'était donc notre deuxième fois, avec cette fois-ci Le Petit lieutenant, un film apparemment français et suggéré par un ami dévédévore à grands coups de conversations MSN bien chiantes (sic Rémi). A coup sûr, ce type-là nous prévoyait une soirée bien terne et pourrie, se frottant les mains en nous imaginant en train de se taper ce film. Mais Petit Lieutenant 0, Rémi 6, croyez-moi. Mon gros salop l'a battu par KO dès le 1ier round, en faisant tous les coups bas possibles. Voici ce qu'on s'est dit après avoir vu le film, chacun dans nos chambres, connectés à MSN :

Rémi dit (03:08) :
C'est plus agréable de mater un film dans ma chambre plutôt qu'au salon non ?
Félix dit (03:08) :
Ouaip sauf que là pour Le Petit lieutenant j'avais un peu de mal à me concentrer, avec les coups de bâtons et ton torse à côté, offert à moi. C'est pas toujours facile.
Rémi dit (03:10) :
Je te l'ai pourri ?
Félix dit (03:10) :
Bah boarf c'est aussi parce que le film m'a pas énormément captivé...
Rémi dit (03:10) :
Oui, pareil pour moi. S'il m'avait captivé j'aurais pas fait ça non plus. J'aurai ptêtre levé les yeux de mon kremly et stoppé les coups de savates.
Félix dit (03:10) :
Enfin, dans ta chambre c'est cool ouaip. Mais pour l'instant je peux pas vraiment dire que j'y ai vraiment "vu" un film. Là je retiendrai surtout le bâton et le velouté fruix de 450g que je me suis enfilé à la paille.
Rémi dit (03:11) :
Ahah
Félix dit (03:12) :
Sale type


Le Petit lieutenant de Xavier Beauvois avec Nathalie Baye, Jalil Lespert et Roschdy Zem (2004)

4 commentaires:

  1. J'étais dans le salon ce soir-là... Merci de m'avoir "oublié" ...

    En attendant j'attends un enfant avec cette salade.

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  2. Où t'es Pampam où t'es? Où t'es Pampam où t'es ????

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  3. Ça sert à quoi que Beauvois il se décarcasse ? À flatter les fantasmes savato-yaourteux de deux ados prolongés (pardon, trois, si j'en crois l'amer commentaire ci-dessus)... Le pauvre garçon en entrerait dans les ordres, si ce n'était déjà fait (cf. 'Des dômes et des pieux').

    Ceci étant dit, cela ne valait pas beaucoup plus d'attention ! 'Police' de Pialat, c'était pas mal, mais le film de Pialat a introduit dans le cinéma français un ver sacrément putride qu'on pourrait résumer à : flicaille + naturalisme. D'où 'L36', '627 quai des Orfèvres', la Peau pas très lisse (ou, au contraire, prête à se rompre sur ses maxillaires) de Maïwenn, et ce Beauvois-là.

    Quant à l'affiche du film, c'est un poème de bêtise, comme d'habitude.

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  4. Merci de considérer cette présente comme suit,
    Comment pouvez-vous critiquer un cinéaste qui prône à la fois la merditude d'un gars qui. Et puis la merditude d'un autre gars qui. Et d'un groupe de gars emmerdés qui. Et du ministère emmerdé qui.

    Non, la Police Nationale Frânçaise n'est pas sujet à rire mon bon Môssieur.
    Comment pouvez-vous dire cela du haut de votre canapé. Votre critique est une pure infââmie.
    Et j'ose, oui môssieur je suis français, j'ose dire tout haut au nom de la Frâance ici présente "petites bites, messieurs" (ou mesdames... mais bon c pas pareil... oui, ya un truc en moins ou en plus, je sais plus).
    Je ne vous salut pas Môssieur.

    Vive la Frâance.
    Auguste Corneille

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