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5 septembre 2008

Astérix aux Jeux Olympiques

Chaque plan coûte un million d'euros de plus que le précédent, chaque séquence vaut un bâton de plus que celle qui la précède. C'est important de voir ce film. Il y a là une volonté de gâchis qu'il faut aller constater. Quand Gainsbourg a brûlé son billet de 500 balles sur un plateau télé pour dénoncer le racket des impôts, il a sans doute été puni d'une amende ou que sais-je. Thomas Langmann brûle plusieurs dizaines de billets de 5000 euros pour chaque image de son lamentable film. Et s'il faut traiter les cas similaires de façon similaire je veux bien qu'on le punisse en conséquence, par exemple en lui interdisant à tout jamais d'exercer son métier quel qu'il soit. Difficile à dire car Thomas Langmann est producteur mais il s'est fait passer pour réalisateur sur l'affiche de ce film. Ce type-là a misé tellement d'argent sur sa camelote qu'il est finalement allé glisser son nom à côté de celui du faiseur qui a tourné pour lui ce scandale commercial histoire de se faire passer pour un artisan plutôt que pour un simple spéculateur.




Et ce sale type, qui se fait surnommer "la petite reine", n'est autre que le fils de Claude Berri. Décidément, on n'en finira pas avec la dynastie Berri, et on n'en est qu'au second barreau de l'échelle ! Daney disait : "Ici on a Claude Berri, c'est le 3ème âge, en Amérique ils ont Terminator, c'est le 1er âge". Thomas Langmann ne s'encombre pas de l'embarras du choix, il fait les deux en un. Les vieillards entendront Alain Delon en César évoquer Le Clan des Siciliens ou Rocco et ses frères tandis que les chiards regarderont Tony Parker jouer au basket en toge romaine, à côté de Zidane, de Schumacher et de mille autres stars payées rubis sur l'ongle par Langman pour venir chier leurs répliques. Le premier film de Claude Berri s'appelait Le Cinéma de papa. Ce troisième épisode d'Astérix, premier film officiellement et soi-disant réalisé par Thomas Langmann, aurait pu être sous-titré "L'argent de papa". Berri rêvait encore de cinéma même s'il ne savait pas en faire, Langmann c'est déjà autre chose, il ne rêve apparemment que de pognon.




Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann avec Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde, Alain Delon, Jamel Debbouze, Sim, José Garcia, Franck Dubosc, Michael Schumacher, Zinédine Zidane, Jean Todt, Tony Parker, Amélie Mauresmo, Francis Lalanne, Jean-Pierre Castaldi, Elie Semoun, Stéphane Rousseau, Adriana Karambeu et Vanessa Hessler (2008)

6 commentaires:

  1. Les bronzés 3 semblait comporter un ou deux scènes à se fendre la gueule. Là, ce n'est même pas le cas, je suppose ?
    Faut dire, sans l'avoir vu je me doute bien que c'est une BD mise en scène: une succession de vignettes à gag, avec Stephane Rousseau en prime.

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  2. Je n'ai pas assez de mots pour exprimer ma consternation à la vision de ce film. Mais je sauve la participation de Zidane qui se montre assez bon acteur dans ses 3 lignes de dialogue. J'espère que ça va leur couper l'envie d'en faire un 4ème. J'espère que Thomas Langmann est en prison.

    Sinon pour Joe : les Bronzés 3 ne comporte aucune scène à se fendre la gueule.

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  3. On m'a parlé d'UNE scène. Avec Jugnot trisomique, ou quoi. Je ne sais pas, je ne l'ai pas vu.

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  4. Qui y'a bien cette scène. Quoique c'est entre le rire et les larmes. En tout cas ça se limite bien à ça.

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  5. J'ai vu la-dite scène ce soir sur TF1 et ça m'a quand même fait marrer.

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  6. Je l'ai regardé (au ciné en plus !) en bon inconditionnel d'Alexandre Astier que je suis. Mais j'ai compris que quand il ne joue pas dans ses propres créations, il joue dans des daubes (Lol, celui-là, Comme t'y est belle, Coluche). C'est un passe-temps comme un autre, vous me direz. Ou une manière de montrer qu'il est capable de remonter le film juste par sa présence. Je sais pas. Toujours est-il que les seuls moments ou mon visage absolument inexpressif s'est un tant soit peu déridé, c'est quand il apparaissait. Non pas par la qualité de ses dialogues ("On fait pas d'omelettes... On fait pas d'omelettes") mais bon il fait avec ce qu'on lui donne. C'est louable son action de jouer dans des daubes pour les remonter, non ?

    Je suis trop naïf ? Ah bon ?

    Gondebaud.

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