tag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post4496516847049008785..comments2023-10-30T09:08:55.507+01:00Comments on Il a osé !: Le Carrosse d'or / Les Enfants du paradisFélixhttp://www.blogger.com/profile/08205543965279106067noreply@blogger.comBlogger53125tag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-2896211899209010072014-04-27T15:24:00.275+02:002014-04-27T15:24:00.275+02:00Par hasard, j'ai revu récemment "Les Enfa...Par hasard, j'ai revu récemment "Les Enfants du Paradis" et "Le Carrosse d'Or". Tous deux restent, pour moi, de grands films. Une chose m'a frappé dans "Les Enfants du Paradis": sa capacité à mettre intelligemment en relation l'art et la vie. L'art du comédien (F. Lemaître n'acquiert sa capacité à enfin jouer Othello, l'un des rôles de sa vie, qu'en éprouvant de la jalousie à l'égard de Garance), l'art du mime (Debureau transpose et sublime se vie imaginaire - inaccessible - avec Garance dans ses pantomimes dont certaines sont des vues en abyme) se développent parallèlement à l'intrigue et on pourrait dire que les deux artistes se construisent à travers leur relation à Garance. Le film joue aussi habilement sur un effet de contraste que l'on retrouve très souvent dans la littérature et un certain théâtre français (Claudel) qui oppose deux types de femmes: celle qui inspire, stimule l'imaginaire (Garance) et qui restera nécessairement l' image désirable, énigmatique, forcément fuyante et celle qui représente la vie "ordinaire"... Personnages féminins quasi-stendhaliens et (je trouve) profondément significatifs. "Les Enfants du Paradis", en dépit de tous ses artifices, restent l'un des très rares films à prendre, grâce à certains de ses personnages, la dimension du mythe. Et si ses dialogues sentent l'artifice, ils appartiennent aussi à une époque où le cinéma se confondait encore avec le théâtre filmé. Il faut dire aussi que le thème essentiel du film (l'art et la vie) permet et peut-être même exige ces artifices.Jean-Jacqueshttps://www.blogger.com/profile/06274861952605964229noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-9971358732811193992013-08-31T00:46:52.289+02:002013-08-31T00:46:52.289+02:00Sur le premier point, j'ai répondu plus haut d...Sur le premier point, j'ai répondu plus haut dans les commentaires. Sur le reste...Rémihttps://www.blogger.com/profile/17115380878533456312noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-7458934554365993602013-08-30T14:48:06.066+02:002013-08-30T14:48:06.066+02:00J'ai du mal à comprendre votre introduction su...J'ai du mal à comprendre votre introduction sur Truffaut, sachant qu'il a dit "Je donnerais tous mes films pour avoir réalisé Les enfants du Paradis". Il considérait ce film comme l'un des plus grand du cinéma...D'autre part, on peut aimer les 2 films et dénigrer "Les enfants du Paradis" ne permet pas de mettre en avant le génial film de Renoir. La charge est tellement violente qu'elle en devient grotesque pour un film qui est, en de nombreux points, remarquable. Enfin, parler de "sur-jeu" des acteurs ou de "cabotinage" confine au ridicule.Vincent_Vhttps://www.blogger.com/profile/11492475965823346132noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-87401688749305768882012-12-09T13:47:37.760+01:002012-12-09T13:47:37.760+01:00Excellent ! :DExcellent ! :DStavrosnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-12236222898564295822012-12-09T13:46:42.803+01:002012-12-09T13:46:42.803+01:00Ces films sont des nullités sans nom. Renoir aurai...Ces films sont des nullités sans nom. Renoir aurait dû continuer à faire des peinture au lieu de se consacrer au cinéma. Quelle honte. J'ai lu vos conseils et à chaque fois je me suis fait chier.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-87632088858387916012012-12-06T01:26:33.699+01:002012-12-06T01:26:33.699+01:00Eh bien, ma foi, nous sommes parfaitement d'ac...Eh bien, ma foi, nous sommes parfaitement d'accord. Il n'y a évidemment pas photo entre le cinéma de Eisenstein et le cinéma de l'autre. <br />Bon, faudra que je m'y colle, un jour, à "Naissance" et à "Intolérance". Le hasard, qui doit aimer bien faire les choses, m'a mis entre les mains il y a 3 ou 4 jours "Le Cinéma, Mr Griffith et moi" l'autobiographie de Lillian Gish. Très très intéressante. <br />Lisa Frémont. Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-51926872618064528242012-12-05T16:25:00.734+01:002012-12-05T16:25:00.734+01:00Si j'ai dit qu'on pouvait évoquer Eisenste...Si j'ai dit qu'on pouvait évoquer Eisenstein avant Leni Riefenstahl c'est parce que précisément les films de cette dernière ne nous paraissent pas formellement admirables, alors que ceux d'Eisenstein le sont, en tout cas certains, qui ont qui plus est posé bon nombre de bases notamment en matière de montage, comme l'a dit Simon, inventant des formes de langage cinématographique nouvelles, pérennes et souvent magistrales, au même titre que Griffith (dont je n'ai vu "Naissance d'une nation" que par bribes mais dont j'admire aussi "Intolérance"). <br /><br />Et j'évoquais Eisenstein non parce qu'il aurait tenu des discours "puants et dangereux" mais simplement parce qu'il a mis ses inventions formelles au service de discours tout de même idéologiques (ce qui n'empêche pas qu'il était sans aucun doute cinéaste avant tout) et d'une propagande sans détour, sociale au lieu de raciale, ce qui fait une différence notoire, et dont la forme était de fait largement plus belle que celle de Machinstahl, comme tu l'appelles, cas par conséquent moins ambigu que celui du cinéaste russe.Rémihttps://www.blogger.com/profile/17115380878533456312noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-84692480533884591382012-12-05T14:29:23.303+01:002012-12-05T14:29:23.303+01:00Si je mets volontiers Einsenstein sur l'estrad...Si je mets volontiers Einsenstein sur l'estrade des metteurs en scène de génie, il m'est absolument impossible de lui trouver un discours puant et dangereux. Désolée. Je ne peux vraiment pas. N'est puant et dangereux que l'usage qui a été fait de ses oeuvres. Il me semble que c'est d'abord un cinéaste, un homme de cinéma, avant d'être un idéologue. Chez lui, la forme est première et sert le fond. Il est dans le récit, c'est un épique, il raconte. <br />Chez Leni Machinstahl le fond alimente la forme (et on touche vraiment le fond), je suis d'accord que c'est grandiloquent et vieilli mais son montage, ses images, ses cadrages ont du souffle. Cependant ce n'est en rien épique: elle représente des idées, ni récit ni humain.<br />Je n'ai pas vu Naissance d'une nation. J'aime pas dormir au cinéma. <br />Lisa Fremont Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-62779268707954460132012-12-05T10:27:05.914+01:002012-12-05T10:27:05.914+01:00J'avais failli évoquer Leni Riefenstahl en pré...J'avais failli évoquer Leni Riefenstahl en prévision des réactions, puis j'ai eu la flemme. J'aurais dû ! :)<br />De ce que j'ai vu des Dieux du stade ou du Triomphe de la volonté, le cinéma de Riefenstahl était pour le coup intéressant techniquement, mais surtout grandiloquent et esthétisant. Ces mouvements de partout, ces ralentis... C'était toute l'idée : produire des images "impressionnantes" visant à envoûter les foules et à mettre en valeur la supériorité de l'homme de race aryenne. Là encore tout est lié : la grossièreté et la dangerosité du discours se couple d'une forme grandiloquente, bien qu'impressionnante et pleine de maîtrise. Mais ce n'est pas ce que j'appelle une "belle" mise en scène.<br /><br />Eisenstein c'est autre chose, dans le sens où son apport au langage cinématographique (au montage en particulier) a pour le coup été absolument considérable, et où ce qui est montré et défendu (la lutte des classes, la révolution russe, et je ne parle pas de Que Viva Mexico...) dans les films de lui que j'ai vus m'est personnellement beaucoup plus sympathique, indépendamment de ce qu'est devenu le stalinisme ensuite. Eisenstein était d'ailleurs beaucoup plus marxiste que communiste/staliniste, "au sens de sa croyance en la vivacité infinie du peuple" (Stéphane Bouquet). <br />Quant à Naissance d'une nation... que dire si ce n'est qu'il m'a ennuyé formellement en plus de m'agacer idéologiquement (encore une fois c'est lié :-)). Je ne le tiens pas pour un chef d'oeuvre pour le coup, contrairement à Intolérance du même Griffith.Simonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-24377671771442999532012-12-05T00:25:05.968+01:002012-12-05T00:25:05.968+01:00et Naissance d'une nation ?!!et Naissance d'une nation ?!!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-1731287208396611192012-12-05T00:17:50.474+01:002012-12-05T00:17:50.474+01:00Anonyme (Lisa Fremont si j'ai bien suivi) : av...Anonyme (Lisa Fremont si j'ai bien suivi) : avant Leni Riefenstahl on peut se poser la question pour Eisenstein.Rémihttps://www.blogger.com/profile/17115380878533456312noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-61901048056903915542012-12-05T00:10:55.392+01:002012-12-05T00:10:55.392+01:00@Simon : Mon discours excessif, je veux bien. Erro...@Simon : Mon discours excessif, je veux bien. Erroné ? Mais nous disons la même chose, toi et moi. Dès lors, ton message me laisse perplexe. <br />A propos de chefs-d'oeuvre formels au discours puant et dangereux, ben, les "Dieux du stade" de Leni Machinstahl pourrait bien en être un exemple, non? <br />Des films mal mis en scène qui touchent, ou font rire, ou provoquent n'importe quelle émotion...? Perso, je ne vois pas; et ça me paraît complètement impossible voire dichotomique. <br />Certains films de Jerry Lewis, peut-être...? Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-3837025052324218832012-12-04T22:47:34.790+01:002012-12-04T22:47:34.790+01:00Totalement ouiTotalement ouiAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-64695136470549486882012-12-04T18:08:52.607+01:002012-12-04T18:08:52.607+01:00La même !
Et il y a parfois si peu à dire sur la &...La même !<br />Et il y a parfois si peu à dire sur la "forme" et la mise en scène inexistante de certains films qui sortent aujourd'hui, qu'on en vient forcément à dynamiter la connerie de leurs scénars. John Nadanoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-70964277991136603422012-12-04T15:10:46.763+01:002012-12-04T15:10:46.763+01:00Absolument d'accord.Absolument d'accord.Rémihttps://www.blogger.com/profile/17115380878533456312noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-67851075541902526232012-12-04T15:03:23.911+01:002012-12-04T15:03:23.911+01:00On est d'accord en effet. La mise en scène d&#...On est d'accord en effet. La mise en scène d'un film, la façon dont il est conçu formellement, dans la construction des plans, des séquences, dans l'agencement des images et des sons, dans le choix et la direction des comédiens (toutes choses propres au cinéma et qu'il est réducteur d'appeler "la technique"), tout ça fait partie intégrante du "discours" de son auteur au même titre (sinon plus) que l'histoire racontée et les personnages inventés. Mais quand on a à faire à du cinéma narratif, il est compliqué de ne pas parler de ces deux aspects-là aussi, et je serais très preneur d'exemples de supposés chefs-d'oeuvre formels dispensant un discours puant ou dangereux. Ou de films magnifiquement émouvants et justes qui seraient totalement mauvais ou inintéressants point de vue mise en scène. C'est pour ça que je trouve les commentaires de Lisa Fremont (et de José) un poil excessifs et erronés.<br /><br />Simonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-79636405305857768182012-12-04T13:16:56.858+01:002012-12-04T13:16:56.858+01:00On est d'accord. Mais du même coup ne parler q...On est d'accord. Mais du même coup ne parler que de l'histoire et des personnages ne suffit pas, et le problème des Enfants du paradis vient bien du fait qu'il n'ait pratiquement que ça à proposer.Rémihttps://www.blogger.com/profile/17115380878533456312noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-19516615532407630982012-12-04T12:02:10.008+01:002012-12-04T12:02:10.008+01:00Bon puis surtout c'est un énorme poncif mais c...Bon puis surtout c'est un énorme poncif mais c'est on ne peut plus vrai : ce qui est raconté et la façon dont c'est raconté, le fond et la forme, C'EST INDISSOCIABLE CONG !Simonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-7534111413707618112012-12-04T10:05:04.801+01:002012-12-04T10:05:04.801+01:00Rémi s'est chargé de donner son point de vue s...Rémi s'est chargé de donner son point de vue sur la technique cinématographique, mais un film c'est aussi un scénario, non ? Permettez-moi, même si vous n'en avez cure, de donner mon point de vue sur les êtres humains qui sont là racontés. Chacun sa préférence, vous la technique et l'art de raconter, moi la nature humaine et ce qui est raconté.Joe G.noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-43238954475872195812012-12-04T10:02:55.319+01:002012-12-04T10:02:55.319+01:00Tu ne fais qu'écouter ce qu'il dit (Lacena...Tu ne fais qu'écouter ce qu'il dit (Lacenaire), parce que tout ça il le dit bien haut. Moi j'essaie de toucher à la sensibilité du type ! Chu un gros romantik !Joe G.noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-48210310577720905482012-12-04T02:36:01.712+01:002012-12-04T02:36:01.712+01:00@ Remi: Damned, je suis démasquée!
Tout de même, ...@ Remi: Damned, je suis démasquée! <br />Tout de même, tout de même : Je n'entre jamais chez mes voisins par effraction...Et je ne lis pas Harper's Bazaar. Trop snob.<br />Lisa (zut-à-Carol) FremontAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-86253837919131514072012-12-03T20:35:51.430+01:002012-12-03T20:35:51.430+01:00Lisa (Carol ?) Fremont > j'aime beaucoup to...Lisa (Carol ?) Fremont > j'aime beaucoup ton nom ! A sa lecture je vois trois lampes s'allumer et j'entends de faibles coups de klaxon en fond :DRémihttps://www.blogger.com/profile/17115380878533456312noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-53847898410478980432012-12-03T20:32:00.989+01:002012-12-03T20:32:00.989+01:00dernier anonyme > C'est ton droit mais pas ...dernier anonyme > C'est ton droit mais pas la peine de mettre analyse entre double-guillemets, cela en est bien une.Blueberry Hillsnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-6653201290896102032012-12-03T20:24:53.728+01:002012-12-03T20:24:53.728+01:00Pas du tout du tout d'accord avec Joe G dans s...Pas du tout du tout d'accord avec Joe G dans son ""analyse""...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-21702124893663403302012-12-03T19:47:19.401+01:002012-12-03T19:47:19.401+01:00Pfffff.... Ras le bol de parler d'un livre ou ...Pfffff.... Ras le bol de parler d'un livre ou d'un film en parlant de l'histoire ou des personnages. C'est un mal de la critique, ça. Si on s'occupait un peu de la forme, de l'esthétique, du regard et des intentions du cinéaste, bref, de mise en scène? Parce que , quand même, c'est ça la moëlle substantifique !!!<br />Savoir pourquoi le mime fait des yeux de merlan frit quand Machin lui bourre le mou ou les pensées de Frédérick Lemaître quand il se gratouille la joue gauche, JE M'EN MOQUE ! Parlons Kino, c'est-à-dire cinéma. <br />Je ne parle évidemment pas pour toi, Rémi. Tes chroniques sont de vraies chroniques de CINEMA. Et non des paraphrases de scenario comme c'est le cas le plus souvent dans les mags ou journaux dits spécialisés. <br />Lisa Fremont. Anonymousnoreply@blogger.com